Elle fait partie des plumes d’I MAKE et nourrit, bien entendu, une appétence pour les travaux manuels, le do it yourself et l’écologie.
Mais Julie n’a pas toujours été rédactrice web. Ce nouveau métier est même arrivé sur le tard, après un Master en management médico-social et plusieurs années à travailler dans des foyers pour enfants, des maisons médicalisées, dans l’aide à domicile… De ces expériences variées, elle retient « beaucoup de frustration, surtout pour les postes de direction », liée au manque de moyens.
C’est ce constat amer qui va la pousser, en décembre 2018, avec son conjoint, à tout plaquer pour partir vivre un an en Australie. Là-bas, Julie décide de se former à la rédaction web, elle qui tient un blog et adore écrire. En juin 2019, elle se met à son compte et très naturellement, décide d’accompagner les petites entreprises (TPE, PME, auto-entreprises) qui n’ont pas toujours le temps, ni la compétence, d’établir une stratégie digitale et éditoriale.
Sur I MAKE, Julie partage avec vous ses articles Tendances et Inspiration.
« Je ne suis pas prête de me lasser de ce métier. J’ai plein d’idées et d’envies pour continuer et pour évoluer. »

Qu’aimez-vous créer ou faire vous-même ?
Cuisiner. On me dit souvent que je sais inventer des recettes avec ce que je trouve dans mes placards ! En ce qui concerne les activités créatives, j’adore faire du crochet et tricoter et je suis souvent celle qui réalise les petits cadeaux pour une naissance ! Depuis longtemps, je fabrique moi-même mes produits d’entretien et mes soins, à base notamment de plantes : pour des rhumes, pour soigner une plaie…
Quelles sont vos dernières expérimentations créatives ?
Je viens récemment de me mettre à la couture. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à réaliser mes faire-part de mariage.
Qu’est-ce qui est le plus gratifiant dans votre travail ?
Le fait que les gens arrivent avec une idée et l’envie de partager leur métier. C’est un vrai plaisir alors de raconter leur histoire, de créer tout un univers autour de leur projet et de leur domaine d’activité.
Qu’est-ce que le digital a modifié dans votre façon de travailler ?
Maintenant je travaille seule ! Cela m’apporte beaucoup de tranquillité d’esprit et j’aime avoir des moments de travail rien que pour moi. Par contre, j’essaye de trouver un équilibre différemment. Par exemple en Australie, je faisais en parallèle de la garde d’enfants pour rencontrer des gens et structurer mes journées.
Quelles sont les qualités indispensables à un créatif selon vous ?
L’envie de partager bien sûr. D’ailleurs, j’ai constaté qu’à l’origine d’un projet créatif, il y a souvent l’envie d’offrir quelque chose, le fait d’avoir identifié un besoin chez quelqu’un. Il faut aussi faire preuve de motivation, de ténacité et de patience pour arriver au résultat souhaité.
Quelle initiative citoyenne, locale, associative aimeriez-vous faire connaître ?
J’ai longtemps été bénévole, notamment pour les Restos du cœur. D’ailleurs, si vous souhaitez donner des vêtements neufs ou en bon état, il faut vous adresser directement à ce type d’associations. Et glisser dans des sacs fermés les vêtements usagés dans les Relais. Ils seront recyclés, notamment pour réaliser des isolants dans les maisons.
Quelle est votre madeleine créative ?
La créativité, je la tiens de ma grand-mère. C’est elle qui m’a appris à tricoter par exemple. Elle faisait tous ses vêtements et nous a tricoté plein de pulls. Pendant six mois, à l’âge de 19 ans, j’ai habité chez elle et c’est à ce moment là que j’ai décidé de m’y mettre sérieusement.
Quels sont vos projets à venir ?
Me marier à Malte, puis partir vivre un temps en Nouvelle Zélande tout en continuant bien sûr mon métier de rédactrice web, notamment pour I MAKE, et en me formant au référencement naturel.

Cette interview a été réalisée par Vanina Denizot.